Venus Gets Even
Une grande blonde, des couettes, des bas résilles habillant des guibolles attrayantes... Bonsoir, je m'appelle Nadéah et je suis bien contente d'être avec vous.. un accent Petula Clark prononcé. La première grosse claque de la soirée que cette fille nature, Nadya Miranda, originaire de Melbourne et ex- Nouvelle Vague ( quel dénicheur de talent, Marc Collin!), the loveGods ( 2 albums), ou B for Bang de Katia Labègue. Elle a sorti un album en 2011, 'Venus gets even', et, au Cirque, elle est accompagnée par un trio pas con: Antoine Simoni, issu du jazz, à la basse/contrebasse - David Chalmin, sound engineer pour le CD, à la guitare et Emmanuel aux drums. ' Whatever lovers say' ouvre le bal, un rock cabaret remuant , déjà les premiers rangs bougent les fesses, tandis que la belle, emmitouflée dans un un caban hivernal, arpente la scène de long en large. Elle se saisit d'une acoustique, une ballade pop sensible: ' Suddenly afternoons'. Toute la bande en fingersnaps, une contrebasse Blue Note, une claque magistrale avec le jazzy/blues bilingue, imparable ' Pinot Noir and Poetry for Breakfast' , du Billie Holiday blond, délirant et déluré. Un saut dans les douves, elle vient se frotter aux curieux ébahis et enchantés par ce timbre chaud. Adieu le manteau et les bottillons,I pick up my blue guitar, vous allez voir a true guitar hero, je suis le Jimi Hendrix en jupons , un nerveux et saccadé ' Scary Carol', finissant en clin d'oeil Christmas Carol,... Santa Claus is coming to town... façon Mary Poppins! Derrière un piano, une soul pop ballad à la Joss Stone, ' Nobody but you'.