Catherine Sauvage《Est-ce ainsi que les hommes vivent ?》[MP3_LRC]

[00:00.00]90听音乐网 www.90T8.com  [00:05.93]Tout est affaire de decor [00:07.66]Changer de lit changer de corps [00:09.81]A quoi bon puisque c'est encor [00:11.66]Moi qui moi meme me trahis [00:14.27]Moi qui me traîne et m eparpille [00:16.53]Et mon ombre se deshabille [00:18.43]Dans les bras semblables des filles [00:20.75]Ou j'ai cru trouver un pays [00:27.63]Coeur leger coeur changeant coeur lourd [00:30.20]Le temps de rever est bien court [00:32.01]Que faut il faire de mes jours [00:33.76]Que faut il faire de mes nuits [00:36.32]Je n'avais amour ni demeure [00:38.43]Nulle part où je vive ou meure [00:41.09]Je passais comme la rumeur [00:43.48]Je m'endormais comme le bruit [00:49.68]Estce ainsi que les hommes vivent [00:55.01]Et leurs baisers au loin les suivent [01:03.64]Cetait un temps deraisonnable [01:05.64]On avait mis les morts à table [01:07.60]On faisait des châteaux de sable [01:09.18]On prenait les loups pour des chiens [01:11.48]Tout changeait de pôle et d'epaule [01:13.34]Le piece etait elle ou non drôle [01:15.53]Moi si j'y tenais mal mon rôle [01:17.61]Cetait de n'y comprendre rien [01:23.94]Dans le quartier hohenzollern [01:25.93]Entre la sarre et les casernes [01:27.83]Comme les fleurs de la luzerne [01:29.75]Fleurissaient les seins de lola [01:32.45]Elle avait un coeur d'hirondelle [01:34.81]Sur le canape du bordel [01:37.10]Je venais de m'allonger pres d'elle [01:39.59]Dans les hoquets du pianola [01:45.66]Estce ainsi que les hommes vivent [01:52.02]Et leurs baisers au loin les suivent [02:00.47]Le ciel etait gris de nuages [02:02.75]Il y volait des oies sauvages [02:04.60]Qui criaient la mort au passage [02:06.56]Audessus des maisons et des quais [02:08.61]Je les voyais par la fenetre [02:10.69]Leur chant triste entrait dans mon être [02:13.38]Et je croyais y reconnaître [02:15.45]Du rainer Maria rilke [02:22.43]Elle etait brune et pourtant blanche [02:24.56]Ses cheveux tombaient sur ses hanches [02:26.34]Et la semaine et le dimanche [02:28.25]Elle ouvrait à tous ses bras nus [02:30.60]Elle avait des yeux de faïence [02:32.56]Et travaillait avec vaillance [02:34.57]Pour un artilleur de mayence [02:36.96]Qui n'en est jamais revenu [02:42.25]Estce ainsi que les hommes vivent [02:47.49]Et leurs baisers au loin les suivent [02:55.81]Il est d'autres soldats en ville [02:57.53]Et la nuit montent les civils [02:59.08]Remets du rimmel à tes cils [03:01.03]Lola qui t'en iras bientôt [03:03.88]Encore n verre de liqueur [03:05.99]Ce fut en avril à cinq heures [03:09.15]Au petit jour que dans ton coeur [03:12.02]Un dragon plongea son couteau [03:19.21]Estce ainsi que les hommes vivent [03:25.39]Et leurs baisers au loin les suivent